DB5 ASTON MARTIN
Le retour

C’est une nouvelle qui en fera rêver plus d’un. La plus emblématique des Aston Martin, le modèle DB5 rendu célèbre par la saga James Bond, va de nouveau être produite en collaboration avec le studio de production cinématographique EON mais seulement à 25 exemplaires.

La DB5 sera assemblée à l’usine Aston Martin Works de Newport Pagnell en Angleterre. Aston Martin Works est le fief historique de la marque. Le rêve a néanmoins un prix. Si vous souhaitez vous offrir ce petit bijou, il vous faudra débourser 2,75 millions de livres sterling (3.072 000 euros), sans compter les taxes. Les premières livraisons sont prévues pour 2020. La marque britannique a décidé de fabriquer ce modèle Goldfinger DB5 continuation édition suite au succès du projet DB4 G.T, produit selon le même principe. La Goldfinger DB5 continuation sera basée presque exclusivement sur le modèle de 1964. Seules des modifications à la marge seront apportées « pour assurer les plus haut niveaux de qualité de construction et de fiabilité ». En termes de performances, les nouveaux modèles pourront passer de 0 à 100 km/h en 7,1 secondes pour une vitesse maximale de 238 km/h.

L’histoire de cette voiture est un véritable roman. Elle apparaît pour la première fois dans le film Goldfinger en 1964. Les producteurs Broccoli et Saltzman souhaitaient une Aston Martin, pas une DB3 comme dans l’ouvrage éponyme de Ian Fleming, mais une plus moderne. Après moult négociations avec la firme de Gaydon, ils obtiennent la première DB5 jamais produite, une Silver Birch extérieurement assez semblable à la DB4 séries 5 mais dotée d’un moteur de quatre litres. Mise entre les mains du directeur artistique, Ken Adam, et de l’homme des effets spéciaux John Stear, elle devient la mythique James Bond DB5, dotée des 13 gadgets que l’on connaît, un véritable arsenal de guerre, avec en prime le siège éjectable ! En fait, quatre véhicules furent utilisés par la production. La DB5 originale (châssis n° DP/216/1), transformée avec l’immatriculation BMT 216A, est réservée aux gros plans. Une deuxième (n° 1486/R), sans gadgets et enregistrée sous la plaque FMP 7B, sera utilisée avec la plaque BMT216A pour les prises de vue larges et les poursuites. Enfn, deux autres DB5 (châssis n° 2008/R et châssis n° 2017/R) seront équipées des gadgets et destinées à la promotion. La DB5 a été présentée dans six autres films : Thunderball en 1965, GoldenEye en 1995, Demain ne meurt jamais en 1997 et trois autres apparitions plus récentes aux côtés de Daniel Craig dans Casino Royale en 2006, Skyfall en 2012 et Spectre en 2015.

En plus des 25 modèles, trois autres voitures seront construites. Une pour EON, une pour Aston Martin et une autre qui sera vendue aux enchères pour une œuvre caritative. Le nouveau modèle James Bond Goldfinger DB5 continuation édition ne serait pas vraiment complet s’il n’y avait pas les gadgets qui ont fait la renommée des voitures de 007. Ainsi les futurs exemplaires en seront équipés et notamment la fameuse plaque d’immatriculation tournante. Ces gadgets seront développés en collaboration avec Chris Corbould, superviseur des effets spéciaux des films de James Bond et lauréat d’un Oscar. Les fans et autres collectionneurs ne pourront être que d’accord avec Andy Palmer, président et chef de la direction d’Aston Martin quand il déclare : « Posséder une Silver Birch DB5, complète avec des gadgets et construire selon les plus hauts standards dans la même usine que les voitures James Bond (…) est sûrement le fantasme ultime ».
D’après Aston Martin, cette nouvelle DB5 Goldfinger ne sera pas conforme aux règles de circulation routière, mais depuis quand James Bond se plie-t-il aux lois ?

QUELLES VOITURES DANS LE PROCHAIN JAMES BOND ?
Daniel Craig a confirmé cette semaine qu’il jouera, pour une 5ième fois, le rôle de l’agent spécial 007. Le long-métrage devrait être présenté le 8 novembre 2019, ce qui laisse plus de deux ans pour supputer sur les volant(s) qu’empoignera l’acteur britannique.

ASTON MARTIN SI LA TENDANCE SE MAINTIENT

Si la tendance se maintient, ça devrait être une Aston Martin qui raflera la tête d’affiche automobile de ce 25ième James Bond. Non seulement la marque britannique l’a fait aux 4 derniers films, mais n’est- ce pas ainsi que tout a commencé il y a plus d’un demi-siècle ?

UN NOUVEAU MODÈLE JUSTE POUR L’OCCASION ?
Il pourrait alors s’agir, en digne successeur de la DB, d’une exotique telle cette AM-RB 001 Concept – AM pour Aston Martin et RB pour RedBull Racing F1? Après tout, les promesses du bolide sont à la hauteur des missions d’espionnage les plus secrètes: une vitesse de pointe de 402 km/h et zéro pièce d’alliage métallique. Parfait pour passer sous les radars sans se faire voir. Et les choses se précisent pour l’hypervoiture AM-RB 001, puisque sa production est déjà assurée. Mieux encore: les 150 exemplaires seront livrés en 2019 – tiens donc, à temps pour le film! Autre bonne nouvelle: l’impopulaire nom de code alphanumérique a été abandonné au profit, dit le constructeur britannique, d’une désignation tirée de la mythologique nordique. Ce sera donc l’Aston Martin Valkyrie, qui sera dotée d’un V12 à aspiration naturelle, d’un volant amovible et de caméras en guise de rétroviseurs.

APRÈS AVOIR SCIÉ UN COUPÉ BMW Z8…
Dans la mouvance automobile électrique, James Bond ne devrait-il pas miser sur une voiture à tout le moins rechargeable? Peut-être serait-il alors temps d’en revenir aux véhicules de BMW. Ceux-ci n’ont pas tenu l’affiche d’un James Bond depuis Demain ne meurt jamais (1997 – c’était avec la BMW 750L qui se pilotait de la banquette par cellulaire) et depuis Le Monde ne suffit pas (1999 – avec la BMW Z8 qui se faisait scier par un hélicoptère – dans le sens de la longueur, s’il vous plaît…).

UNE LOTUS TERRE-MER QUI INSPIRERA À NOUVEAU TESLA?
Une des voitures de l’agent 007 qui a fait couler beaucoup d’encre, c’est la Lotus Esprit S1. Souvenez- vous de celle qui, en 1977 dans l’Espion qui m’aimait et sous la commande de Roger Moore, se transformait en sous-marin, avec lance-torpille. Même tout dernièrement, cette bagnole terre-mer a fait parler d’elle : elle a été achetée par Elon Musk, M.Tesla lui-même…

UN LOTUS CHINOIS, PEUT-ÊTRE?
Alors, pourquoi pas ce coupé Lotus Evora GT430, avec V6 suralimenté de 430 chevaux, comme celui qui sera fabriqué en seulement 60 exemplaires par le constructeur britannique? Pardon, le constructeur chinois, maintenant. Le contrôle de l’entreprise de Norfolk a été
pris par Geely, également propriétaire de Volvo.

DE VOLVO D’HIER
D’ailleurs, peut-être serait-il temps d’inviter la famille suédoise à la prochaine mission 007. Ça serait pratiquement une première, puisqu’en 55 ans, la distribution automobile des James Bond n’a compté qu’une seule apparition Volvo. C’était il y a une décennie, dans Quantum, avec une pauvre S40 louée en Autriche

À VOLVO DE DEMAIN
Mais parce que Volvo, c’est aussi l’un des constructeurs automobiles les plus avancés en termes de conduite autonome, peut-être la marque devrait-elle proposer quelque chose qui se pilote tout seul .

N’OUBLIONS PAS FORD, L’HABITUÉ…
S’il y a bien un constructeur qui n’en est pas à ses premières armes avec les péripéties de l’espion britannique, c’est bien Ford. Plus d’une trentaine de véhicules Ford, mais aussi Lincoln, voire Mercury ont un jour ou l’autre coloré le grand écran, à commencer par la Ford Anglia au tout premier Dr. No.

ET LE FORD BRONCO ?
Depuis, tout y est passé, de la Ford Mustang Mach 1 de l’épique chasse dans Les Diamants sont éternels en 1971) à la légendaire Thunderbird (dans au moins 4 films), sans oublier la Lincoln Continental d’antan (dans Goldfinger et Thunderball). Même le Ford Bronco s’est brièvement montré dans A View to a Kill, puis a été volé par James Bond dans Quantum. Et belle coïncidence: le prochain James Bond entre en salle en novembre 2019, alors que le retour du Ford Bronco chez les concessionnaires est attendu pour 2020…

Dans quelle voiture le prochain James Bond devrait se jettera-t-il du haut d’une falaise ou traversera-t-il à fond de train une mégalopole internationale ?